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© François Moreno 2004-2008 - Cette création et les photos associées sont mises à disposition sous un contrat Creative Commons. Merci de me tenir informé de toute utilisation de ces photos : fjf.moreno@orange.fr

Quelques mots

La balade continue sur Facebook : Errances Chromatiques

22 janvier 2006

Clin d'oeil n°2


En ajustant cette photo, je me suis aperçu que l'on pouvait zoomer autant que l'on voulait, les étoiles apparaissaient toujours plus nombreuses et nous, toujours plus petits...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans le même ordre d'idées, as-tu essayé les figures fractales ?

François Moreno a dit…

Je réponds un peu en tardivement (désolé) à la question "Dans le même ordre d'idées, as-tu essayé les figures fractales ? ".

Ce sera une réponse à la "normande" : oui et non.
Non, car je ne photgraphie que ce que je vois et que les simples retouches qui sont faites concernent des traitements basiques de lumière/contraste/couches. Ainsi, je n'ai pas essayé d'appliquer des formulations fractales à des images ou de créer moi-même des images fractales.

Par contre, je répondrais "oui" en répétant paradoxalement que je ne photgraphie que ce que je vois.
Je m'explique. Il existe en écologie deux théories, celle du chaos et celles des fractales. C'est la seconde qui nous intéresse ici.
Tous les systèmes vivants à n'importe quelle échelle d'observation se conforment à différentes règles. Des règles géométriques au niveau des biomasses (masses d'organismes vivants) telles que la fragmentation (multiplication des organismes) et l'acquisition d'une géométrie arborescente, plissée, lacunaire et/ou rugeuse aussi bien au niveau de la cellule qu'à celui de l'organisme, et des règles de hiérarchisation implicant les organismes (différents types cellulaires, interaction entre organismes) et le milieu abiotique (granulométrie du sol, comportement des fluides et tourbillons...).

Ainsi, deux géométrie cohabitent dans le monde, la géométrie euclidienne à 3 dimensions (point, ligne, surface, volume) et la géométrie "intextricable" ou fractale qui caractérise à la fois les formes fractionnées (fragmentation et arborescence) des êtres vivants et leur interpénétration mutuelle.

Cette géométrie fractale apparait en tout lorsque l'on observe la nature.
Deux exemples sont communs celui du tracé d'une côte et celui d'un arbre.
Si l'on mesure la longueur du tracé d'une côte à l'aide de deux cartes d'échelles différentes, il apparait deux résultats différents et donc un paradoxe : la longueur de la côte n'est pas définie mais dépend de l'échelle de la carte. Plus généralement, la mesure d'une longueur est inversément proportionnelle à la longueur de référence choisie. Si on diminue le pas de référence, la longueur tant vers l'infini !
Il en est de même avec un arbre "idéal". A mi hauteur du tronc partent deux branches. Chacun des trois segments restant (deux branches plus la partie supérieure du tronc) a pour longueur la moitié de la longueur initiale et porte à la moitié de sa longueur, deux branches de longueur encore une fois diminuée de moitié, ainsi de suite...
Il apparait dès lors que toute partie de l'arbre est un modèle réduit de l'ensemble.

Ces observation sont également valable pour tout phénomène biologique. Ce qui engendre un autre "paradoxe" : il est primordial d'effectuer une observation à une échelle précise, mais bien souvent, cette observation, bien que non applicable directement, se retrouve par analogie dans des dimensions inférieures et supérieures.

C'est pour cela que ma réponse est "oui, j'ai déjà essayé les fractales" tout simplement en photographiant la nature !

 
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