Voici deux aspects de la cour d'un collège.
Sur les deux photos, la composante "humaine" est présente.
Si sur la première elle est évidente, elle reste diffuse mais omniprésente sur la seconde.
Pour exacerber ce contraste, j'ai choisi de ne conserver que l'arbre en couleur et de plonger le reste de la photo en noir et blanc.
En fait, ce cliché m'a fait pensé aux herbes que l'on voit pousser dans les crevasses des routes ou des trottoir. Finalement, en voyant ces organismes s'adapter de la sorte, on peut se demander qui de l'homme ou de la nature a domestiqué l'autre.
La dernière photo est plus classique. J'ai simplement voulu jouer avec les verticales, les diagonales, et faire "transparaitre" une sensation de vertige en floutant un peu l'image.
3 commentaires:
La première photo est magnifique. Les couleurs, le mouvement, chapeau!
Bon. Soyons clairs : la photo, la composition etc..moi, je n'y connais rien.
Mais certaines choses me parlent.
Cette série de photos est très forte pour moi.
Elle dit la ville.
Comme un archétype de nos espaces vides,utlitaires et déconnectés de tout.
Parfois, un arbre seul émerge, îlot de verdure dans un océan de béton.
Parfois la foule aussi. En mouvement,toujours.Trajectoires pressées, tendues vers un but invisible. Mais solitaires.
Perte des liens ?
Perte du regard.
Seul reste le photographe.
Pour dire.
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