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Quelques mots

La balade continue sur Facebook : Errances Chromatiques

23 novembre 2006

Déterminisme versus Stochastisme

Le hasard existe-t-il vraiment ? C’est une question que je me pose et à laquelle je vous invite à réfléchir.

J’ai pris cette photo (ne me demandez pas comment le dé tient, c’est un truc ;), pour illustrer ces deux termes. L’échiquier représente le déterminisme, c'est-à-dire ce qui est déterminé de façon stricte et sans équivoque, le dé représente le hasard ou le stochastime c'est-à-dire ce qui est défini par des probabilités).

Prenons deux atomes d’hydrogène au centre d’une étoile. Certains diront que le premier atome a une probabilité p de rencontrer le second pour créer de l’hélium. Au cours de la vie de l’étoile cette probabilité p augmente jusqu’à atteindre 100% à la fin de la vie de l’étoile (voire avant). Cette description est stochastique puisque nous ne pouvons dire à quel moment les deux atomes vont se rencontrer.

Cependant, imaginons que nous connaissions tout de cette étoile, jusqu’au moindre atome, que nous connaissions leurs positions d’origines, les charges particulaires internes et externes à l’étoile et par rapport aux particules, à la température et son évolution, aux champs électromagnétiques et à la densité du milieu. Tout de A à Z. Ne serait-il pas possible de modéliser les trajectoires de ces deux atomes et de prédire quand ils se rencontreront ? Je pense que si. C’est qu’ont fait Gauss en 1802 en prédisant les coordonnées de réapparition de Cérès après que celui-ci ait disparu derrière le soleil, ou certains systèmes que décrit Okubo dans « Diffusion and ecological problems : mathematical models ». Je recommande aussi la lecture du cycle de Fondation d’Asimov.

Ainsi, pour moi, et je tiens à avoir votre avis, le hasard n’existe pas. Il a été inventé pour pallier notre manque d’information pour expliquer ou modéliser un phénomène. A vous de jouer...

20 novembre 2006

Le Lèz au fil de l'automne

Le Lèz est la rivière (hydrologiquement parlant le fleuve) qui coule aux pieds de Montpellier et accessoirement de chez moi. En amont, on peut y faire de paisibles balades loin du bruit des moteurs.

En voici une petite série, prise en autonome. Les couleurs et la lumière sont magnifiques, mais le créneau autorisé du fait du raccourcissement des jours n'est que de deux heures.







13 novembre 2006

Eoliennes




Encore des éoliennes au coucher du soleil.

Orageuse Minerve

Minerve est une cité cathare du XIIe siècle qui se dresse sur un promontoire rocheux entre le Brian et la Cesse, deux rivières ou plutôt oueds, puisqu'ils ne sont en eau que très rarement. Cette après-midi fut magique puisque nous découvrîmes la cité éclairée par un rai de soleil sous un ciel nuageux.

Une virée à Sète





Une virée à Sète est toujours un voyage dans une cité à part. Les senteur, l'accent, les couleur, le temps ne sont pas les même qu'ailleurs.

La saison des thoniers est terminée et on peut alors jouer avec leur reflet dans le Canal Royal.

La plupart ont été prises pour l'esthétisme, l'allignement des chalutiers, les reflets. La première est symbolique, une représentation de la prière que font les pêcheurs pour que la pêche soit bonne.




08 novembre 2006

Il est 7 heures, le Lèz s'éveille


C'est une photo que j'avais envie de prendre depuis longtemps, et puis ce matin, je me suis décidé. J'ai pris l'appareil et le pied, je suis allé au milieu du pont Mendès-France et j'ai pris une série de pauses à différents réglages. Voici la plus réussie.

06 novembre 2006

Sensations automnales

On commence avec des photos axées sur les couleurs de l'automne, la contradiction entre des feuillages caducs et pérennes. Rien de phénoménal si ce n’est la nature et les couleurs qu’elle dispense.





Viennent après les photographies porteuses d'atmosphères. Un état languissant, des ombres qui s'allongent et des couleurs qui tardent à passer. Aucune mise en scène dans ces photos. Quelque chose accroche l'oeil et il faut prendre le temps de tourner autour pour le dévoiler. Parfois, rien n'en ressort.
La première est une pause en sous-exposition (ISO 50), retraitée par produit de la densité des couleurs ce qui revient à faire une photo en temps de pause mais avec un filtre gris-neutre pour éviter une surexposition.
Les deux dernières sont en noir et blanc plus adapté pour les scènes urbaines. J'ai aimé la courbe de la route dans la première tandis que la seconde, avec la lampe tempête marque les prémisses de l'hivers.






Esthétisme urbain

Voilà deux exemples types de photographies qui ne véhiculent aucun message. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai.


Les « drapeaux » ont été pris uniquement pour l’esthétisme et les couleurs qu’engendraient les ondulations du tissu. Elle n’existerait probablement pas non plus si la « cueillette de photos » avait été plus fructueuse ce jour la.


La seconde, « solitude urbaine » est également, de prime abord, le fruit d’une attirance esthétique, mais elle signifie également la solitude que l’ont peut ressentir en ville où les gens, bien que nombreux ne se connaissent pas.
 
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