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Quelques mots

La balade continue sur Facebook : Errances Chromatiques

21 décembre 2007

Sensations Hivernales - 2












Sensations Hivernales - 1





La Couvertoirade



C'est au XIe siècle que la Couvertoirade naît, d'abord sous le nom de Cubertoirada à la faveur d'un découpage de territoire opéré par L'Abbaye de Gellone de Saint Guilhem le Désert.

Il faudra attendre le XIIe siècle pour que les Templiers y laissent leur empreinte, auxquels succéderont les Hospitaliers après la chute de leur Ordre.

Ce n'est qu'au XIVe siècle que le village se fortifie et acquière la morphologie qu'on lui connaît aujourd'hui.

Copies de stèles discoïdales dans le cimetière

La Couvertoirade devient commanderie au XVIIIe siècle.

L'église du XIIIe est édifiée sur les vestiges d'une première chapelle du XIe.

Une lavogne à la porte sud.


08 décembre 2007

Religions Urbaines


Je reviens sur une photo, Religions Urbaines, pour laquelle je n’avais pas eu le temps d’en expliquer le sens et la motivation. Elle exprime la croyance moderne, pas seulement la croyance religieuse, mais toute forme de croyance qui nous permet de vivre.

« Ca ne me dérange pas de meubler, de toute façon, on passe sa vie à meubler », c’est l’un des dialogues qui m’a vraiment interpellé dans le film « Cuisine et dépendance ».

Qu’est-ce qu’une vie ? Une naissance, une mort et un voyage entre deux. Lorsqu’on se penche dessus, on s’aperçoit que la vie en soit est bien vide et que notre seul but en tant qu’animaux, est la reproduction et donc la transmission de notre patrimoine génétique. C’est simple et froidement vide.

Cette absence de but évident, ce néant, je le reconnais, peut aisément nous donner une sensation de vertige et de perte de repères. C’est alors que l’on tente de rattraper aux branches qui sont à notre portée, et l’une d’entre-elles, sur l’arbre des croyances, est la croyance religieuse. Il est bon de se conforter dans l’idée que la vie a un but, d’être rassuré à l’idée de l’existence d’une puissance qui connaîtrait notre raison d’être ou plus simplement l’apaisement qu’on éprouve lorsqu’on sait que quelqu’un nous protège et nous guide. Et quand bien même on ne croirait pas à une puissance supérieure, on cherche un substitut et la famille, les amis, les personnes qu’on aime, l’Homme, voire le travail ou une passion devient un élément de croyance, une branche de plus à laquelle s’agripper.

Ainsi, la question « Peut-on ne pas croire ? » n’a peut-être plus beaucoup de sens et, force est de constater que l’on croit, de toute façon, toujours en quelque chose.

 
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