Quelques mots
La balade continue sur Facebook : Errances Chromatiques
23 septembre 2008
Les rivages de Riemann

Les rivages de Riemann
Pourquoi les rivages de Riemann ? C'est une allégorie de la science. Depuis un néant, le mur blanc, constitué non pas de vide, mais au contraire d'une cacophonie de possibilités (d'où la couleur blanche et non noire) on ouvre la fenêtre de la connaissance sur un rivage. Les rivages de Riemann expriment une équation permettant de trouver le nombre de nombres premiers situés entre deux limites. Ca peut paraître anodin et inutile, mais c'est un peu comme redécouvrir l'Amérique.
Pour la petite histoire, cette fenêtre existe. Elle se situe au musée d'art moderne de l'île du lac de Vassivières dont on voit le rivage.
Pour la petite histoire, cette fenêtre existe. Elle se situe au musée d'art moderne de l'île du lac de Vassivières dont on voit le rivage.
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22 septembre 2008
Décision
Une fois une Vérité relative, mais non absolue, approchée par l’analyse de sa propre réalité et de celles des personnes environnantes à un problème, vient le temps de la décision. Finalement, une décision est en général binaire, ce que représente ce bouton. La vitre et la serrure représentent les verrous qui nous séparent de l’action. Tout réside avant le bouton et derrière le bouton. Avant, c’est un peu le libre arbitre, ou plutôt son illusion, non pas qu’un dieu tirerait les ficelles mais plutôt que nos ficelles seraient les relations que l’on tisse avec les gens. Quelqu’un d’asocial, finalement, s’affranchit des problèmes de vie en communauté et par là même s’octroie de fait le choix réel de toute décision. Ce n’est pas le cas dans la vraie vie et l’on doit composer à des degrés divers et plus ou moins de bonheur avec les autres. Car il ne suffit pas de vouloir. « Vouloir c’est pouvoir » est une illusion car notre volonté se heurte souvent à celle de l’Autre. C’est aussi ce qui fait notre humanité : une volonté infinie pour une capacité finie. Si les deux étaient infinies, nous serions tous des divinités. Notons qu’il suffirait que les gens aillent dans le même sens pour que nous nous rapprochions de cet état.
Si l’espace devant le bouton est visible bien que barré par ces conditions, celui situé après le bouton, derrière le mur reste invisible. C’est ce qui se passe après notre décision. Au-delà du choix, la décision et ces conséquences ne nous appartiennent plus. Non pas qu’il faille être irresponsable, mais simplement parce que nous ne pouvons tout contrôler et qu’une défaillance inattendue dans un processus est toujours possible. Tout ce que nous pouvons faire, c’est déterminer des points critiques, mais pas toujours les contrôler. Je ne sais plus qui disait ceci, mais faire un choix, c’est mourir pour espérer renaître sous des cieux plus beaux.
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13 septembre 2008
06 septembre 2008
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