Quelques mots
27 septembre 2005
Doran
Lors d'une randonnée (assez sérieuse !) nous sommes montés jusqu'au cirque de Doran aux pieds des Aravis. Le cirque renferme une chapelle d'altitude.
En 1949, un groupe de scouts campa dans le cirque. Voyant les bergers (très croyants) sans chapelle, ils décidèrent de leur en construire une. Il fallut 7 années pour que leur souhait devint réalité.
Les photos ont été prise vers 17h lorsque le soleil passe juste à la lisière des sommets. La chance est de pouvoir conjuguer le contre-jour avec une certaine nébulosité qui accentue les tranches de lumières.
Les moutons, bein, au risque de vous décevoir, ils étaient déjà là (non je n'ai pas couru derrière pour les placer là lol).
18 septembre 2005
Un matin
Un matin depuis ma fenêtre. Mal réveillé, la photo est un peu floue mais les couleurs sont tellement belles.
Coupole
13 septembre 2005
Rio 92
C'est tout ce qui reste d'une ancienne église située dans le parc naturel du Bout du Lac sur le lac d'Annecy. C'est un endroit magnifique et assez envoûtant surtout en hiver.
Pourquoi Rio 92 ? Parce que cette conférence, bien qu'ayant eu le mérite de révéler au grand public les menaces qui pèsent sur les écosystèmes, n'a abouti à aucune action concrète. Je ne suis pas militant écologiste, mais j'ai l'intime conviction que ces conférences ne sont que des leurres visant à écarter l'attention du public de certaines nuisances environnementales.
Chacun sa vision des choses...
12 septembre 2005
Corse
La côte orientale de la Corse est généralement méconnue. Pourtant, c'est un coin sauvage, coincé entre mer et montagne, où certains étangs peuvent rappeler les lacs de montagne.
La première photo représente donc un arbre sur une plage de Ghisonaccia. Le soleil légèrement incliné face à nous, étale l'ombre de l'arbre comme un tapis sombre à ses pieds.
Une autre représente une pêche à la senne de plage sur l'étang d'Urbino (pêche scientifique, je vous rassure, car l'utilisation de la senne de plage est interdite). Le contre-jour permet d'obtenir un noir et blanc quasi naturel.
Les deux autres montrent la lumière quasi spécifique que l'endroit. Une lumière que je n'ai retrouvée nulle part ailleurs. Je vous invite vivement à découvrir les étangs Urbino, de Diana et de Palo (ce dernier est une réserve, ne pas vous y aventurer en voiture). Mes meilleures périodes ont été janvier et juin.
Toutes les photos, sauf l'arbre, ont été prises par ma compagne : http://misspousch.canalblog.com/
11 septembre 2005
Histoires d'eau
Juste quelques gouttes d'eau
Quelques photos prises dans une faille située sur le causse de Séverac (Lozère-Aveyron). L'endroit est fascinant dans la mesure où les environs sont sec, couverts d'une forêt de résineux.
On pénètre dans la faille par un trou, et là, la magie s'opère. La végétation, mue par une température et une hygrométrie constantes se modifie pour faire place à des feuillus couverts d'épiphytes et de mousses.
L'humidité ambiante, la végétation et la configuration de la faille jouant le rôle d'un puit de lumière nous transporte dans une mini "Amazonie" à deux pas de chez nous.
Canopée
Deux intérêts à cette photo :
- la perspective verticale offerte par les troncs ;
- l'aspect écologique permettant d'apprécier la distribution spatiale de la couverture folliaire. On peut s'apercevoir que les arbres ne se recouvrent pas et laissent même un espace entre-eux. Ceci peut s'expliquer par un statu quo dans la compétition ici intraspécifique et une distribution dans l'espace permettant de diminuer cette dernière.
Le Christ
C'est l'une de mes photos préférées.
Prise à la source de Saint Frézal (La Canourgue). Ce Christ est situé à côté de la chapelle de Saint Frézal, dans une combe boisée.
La première chose qui m'a attiré, était les toiles d'araignée sur la croix. En tournant pour les mettre en valeur à l'aide de la lumière, je me suis aperçu de la diffraction des rayons dans l'objectif. Chance ! Quelque part, un éclair divin !
Là encore, l'emploi du noir et blanc permet d'atténuer les couleurs "parasites" (vert des arbres, marron de la statue, polychromie des rayons...). Une légère contre-plongée accentue la taille de la croie et la position de la prise de vue permet d'utiliser ses branches pour jouer avec les limites du cadrage. Ce qui, en définitive, place le coeur de la croix au niveau du "nombre d'or".
Sainte Enimie
Chardon
La tour
Nénuphar
Tournesols
Le jardin japonais
Les cascades d'Orgon sont un endroit magique situé sur un des bords du massif de l'Aigoual.
La rivière coule vers le pont, puis se jette dans le vide par une série de chute, à la verticale même de ce dernier.
L'architecture du pont, la rivière et ses rochers recouverts de mousses imposent une ambiance "zen" à l'ensemble qui me fait penser à un jardin japonais.
D'où le nom...
Phare naturel
De retour d'une randonnée, tôt, un matin d'automne.
Le soleil pointait à l'horizon et l'orientation de la route (est-ouest) au coeur d'une forêt ne laissait passer qu'un faisceau lumineux.
Pourquoi "phare naturel" ? Tout simplement parce que la plupart des gens pensent que j'ai pris une voiture qui arrivait !
L'orage
Après avoir été coincé trois heures dehors, j'ai passé le reste de la soirée l'appareil à la main en regardant le ciel.
L'orage me fascine, surtout la nuit.
C'était la première fois que je m'essayais à la photo d'éclair. J'ai utilisé pour cela le mode rafale (2p/s).
Après cette expérience, je me suis dit que ce type de photo ressemblait à la pêche : des heures d'attentes (3), des tas de touches (plus de 150 photos) et un ridicule petit poisson (une photo exploitable : celle-ci).
Mais il est certain qu'au prochain orage, je serai à nouveau à ma fenêtre ...
Ultime refuge
Elle présente le patio de l'institut de botanique de Montpellier (bâtiment style art-déco), vu de haut.
Pourquoi un noir et blanc ? J'apprécie le noir et blanc lorsque je veux souligner un forme et que les informations colorées me paraissent superflues voire parasites. Ce mode me sert particulièrement en zone urbaine et pour des portraits.
Maintenant, seconde question : pourquoi "Ultime refuge" ?
Il découle à la fois de la configuration du jardin et de sa position. Hasard ou pas, la rigole prend sa source en haut à gauche pour terminer, après quelques circonvolutions, dans un bassin en forme de sarcophage. Ce qui m'a donné la première idée pour le titre (et la photo) : le cheminement de la vie.
La seconde source est la position du jardin par rapport à l'institut et, plus globalement, la situation du jardin des plante au coeur de la ville, sorte de parenthèse végétale en milieu urbain. Certains sont radicalement citadins, moi, il me faut une bulle de verdure.
L'arbre
Le printemps est propice aux explosions colorées.
Ainsi, au détour d'un chemin, j'ai eu la chance de tomber sur le seul arbre à fleurs mauves parmi d'autres dont la floraison se faisait attendre.
L'ajustement de la bande verte permet de "masquer" les troncs. De cette façon, la photo prend l'aspect d'un feu d'artifice mauve sur un ciel vert.
La Lune de vitrail
La part de la chance dans cette photo est relativement importante. En effet, si le soleil n'avait pas été dans l'alignement du vitrail, je n'aurais jamais pu la prendre.
Ce vitrail est en fait une rosace circulaire située au premier étage d'une église des Cévennes. Je voulais une image énigmatique, à la limite du dessin plus que de la photo.
J'ai "modelé" le vitrail en me positionnant de telle façon que la niche qui l'enchâssait en masque une partie pour former une "lune". L'absence de flash et le soleil de face permettent d'obtenir un contre-jour qui efface naturellement les informations latérales et magnifie le vitrail.
Certains y voient la voile d'une plache à voile
Annecy
Le château de Douingt sur le lac d'Annecy.
Ce fut une belle soirée de décembre. On roulait sur la berge Est alors que le soleil se couchait. L'humidité ambiante, l'absence de rides à la surface se l'eau et la lumière rasante permettent d'obtenir une atmosphère très onirique voir surréaliste.
Cette photo est extraite d'un panorama constitué d'une dizaine de clichés. Malheureusement, la taille du panorama (plus d'un mètre !) ne permet pas d'affichage satisfaisant.
10 septembre 2005
La bibliothèque
La première fut prise la nuit. J'aime beaucoup l'enfilade des diodes bleues malgré celles qui sont grillées ! J'ai voulu casser la monotonie en inclinant la prise de vue de façon à inclure une perspective.
La seconde, est prise du côté de l'entrée principale. De même, j'ai souligné la diagonale en inclinant le cadrage. De prime abord simple, il m'a pris beaucoup de temps à réalise : le temps est toujours trop ou pas assez couvert pour permettre un jeu de miroir visible sur une photo.
Instant bucolique
Madagascar
Les deux premières ont pour thème la mangrove, forêt se développant dans la zone des marées (zone tidale).
La première m'intéressait car le fleuve se détachait grâce au contre-jour. Malheureusement, un hauban gâche un peu le cliché.
La deuxième représente des chenaux dans une mangrove. On peut distinguer la zonation phytosociologique (c'est-à-dire de la végétation) qui s'exprime par des arbres (palétuviers) diminuant en taille et densité au fur et à mesure que l'on s'éloigne du chenal. En arrière plan, se dessine un "tanne", une étendue de terre nue. Remarquez les halos blancs. Ce sont des dépôts de sels laissés par la marée. Plus la marée est rare à atteindre un lieu, plus le sel est concentré. En effet, les zones d'un blanc transparent sont inondées quasiment chaque jour, le lessivage est donc important alors que celles situées en arrière ne le sont que rarement par marée de fort coefficient, l'évaporation, et donc la concentration de sel, est plus importante.
La suivante représente LA "carte postale" à ne pas rater.
Viennent ensuite les mats des boutres sur fond orageux. Ces voiliers dérivent des goélettes françaises. Je ne regrette qu'une chose sur cette photo : l'absence du bruit des haubans qui claquent.
L'arbre suivant, est l'arbre du voyageur, emblème de Madagascar. On l'appelle ainsi car il contient énormément d'eau dans ses tissus. Ainsi, un voyageur assoiffé peut toujours s'y abreuver. J'ai utilisé le flash de façon à avoir non seulement le coucher de soleil mais également l'arbre, qui serait en contre-jour sans cette aide.
Enfin, un petit palétuvier au coucher de soleil.
09 septembre 2005
Le Pic Saint Loup
Le Pic Saint Loup est la "montagne" (600 m environ) mythique des montpelliérains. Elle fait face à l'Hortus (à gauche sur la première photo).
La configuration de la zone résulte du jeu des failles locales et de l'érosion.
Cette photo fut prise à 7h du matin, peu avant Noël 2004.
Alors que celle-ci date de juin 2005.
Pas d'intérêt spécial, sinon la lumière.
Le Lac Vert
Rédemption
Cette photo s'appelle Rédemption. Curieux nom ! En fait, il fait référence à à un jeu de piste, mais c'est une autre histoire.
Pourquoi avoir pris, cette photo. Très simple : le prallèle entre les rayons du soleil et les rayons de la roue. J'ai essayé de composer une diagonale avec. Voici le résultat.
La fontaine
Ce que j'aime le plus, c'est le jeu entre la lumière et l'eau. En été, les fontaines sont prises d'assaut par les enfants. Si bien que, lorsque j'ai vu un groupe d'enfants jouer, je n'ai pu m'empêcher de dégainer l'appareil.
Donc, voici la photo.
Le noir et blanc est quasiment inutile du fait du contraste naturel. A l'origine, il m'a fallu une vingtaine de photos pour arriver à celle-ci où la fillette imite la statue en arrière plan.