Les deux premières ont pour thème la mangrove, forêt se développant dans la zone des marées (zone tidale).
La première m'intéressait car le fleuve se détachait grâce au contre-jour. Malheureusement, un hauban gâche un peu le cliché.
La deuxième représente des chenaux dans une mangrove. On peut distinguer la zonation phytosociologique (c'est-à-dire de la végétation) qui s'exprime par des arbres (palétuviers) diminuant en taille et densité au fur et à mesure que l'on s'éloigne du chenal. En arrière plan, se dessine un "tanne", une étendue de terre nue. Remarquez les halos blancs. Ce sont des dépôts de sels laissés par la marée. Plus la marée est rare à atteindre un lieu, plus le sel est concentré. En effet, les zones d'un blanc transparent sont inondées quasiment chaque jour, le lessivage est donc important alors que celles situées en arrière ne le sont que rarement par marée de fort coefficient, l'évaporation, et donc la concentration de sel, est plus importante.
La suivante représente LA "carte postale" à ne pas rater.
Viennent ensuite les mats des boutres sur fond orageux. Ces voiliers dérivent des goélettes françaises. Je ne regrette qu'une chose sur cette photo : l'absence du bruit des haubans qui claquent.
L'arbre suivant, est l'arbre du voyageur, emblème de Madagascar. On l'appelle ainsi car il contient énormément d'eau dans ses tissus. Ainsi, un voyageur assoiffé peut toujours s'y abreuver. J'ai utilisé le flash de façon à avoir non seulement le coucher de soleil mais également l'arbre, qui serait en contre-jour sans cette aide.
Enfin, un petit palétuvier au coucher de soleil.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire